À propos de

Ce poème de mon ami Jean Pierre Brouillaud, illustre en quelques mots tout ce que je pourrais dire….

La naissance de la Poésie

En arrière plan quelque chose veut se dire,

ça crie, ça frémit, ça empêche de dormir,

Si j’essaie de le capturer avec l’appât des mots,

ça semble s’éloigner, ça me tourne le dos.

Toutes sortes d’émotions m’énoncent que je ne suis pas à jour,

 » Laisse toi faire, laisse entrer l’inconnu « ,

ça frappe à la porte. J’ouvre. Qui es-tu ?

J’ai encore raté ce rendez-vous d’amour.

 

Ce qui veut descendre, apparaître,

Ne demande aucun effort, si ce n’est se laisser être,

Seule l’eau transparente de l’attention

Peut révéler ce que  l’on appelle l’inspiration.

La poésie c’est comme une grossesse,

Le géniteur n’a pas de visage, 

Osons, sans filtre, laisser entrer impressions puis mots dans notre cage,

Ils finiront par éclore, transportés par la seule allégresse.

 

Une interview de présentation de mon travail, par Jean Pierre Brouillaud !

Parcours,

      Après un séjour à l’école des Beaux Arts de Lyon, j’ai fait des études d’histoire de l’art dans la capitale des Gaules. Durant cette période, la peinture était mon moyen d’expression exclusif avec une quinzaine d’expo en peu de temps.

 

La Peinture,

D’abord, ce fut une peinture figurative, tendance surréaliste, essentiellement des personnages… Puis les figures ont subi des déformations tout en restant réalistes. Ensuite un glissement s’est opéré vers l’abstraction, d’abord en « éclatant » les personnages, puis en les faisant complètement disparaître.

Découverte de la céramique,

Très vite, j’ai eu le sentiment de parcourir, d’expérimenter plusieurs périodes de l’histoire de l’art en quelques années. Puis j’ai découvert la céramique et très vite, la nécessité de réaliser des sculptures s’est imposée. Des séries de têtes, de pots, de poissons, de bouddhas… ont vu le jour.

 

Les séries,

La toute première série est celle des « têtes dessinées », il s’agit de têtes échelle un, conçues à partir d’une terre locale engobées. Après une première cuisson, un dessin est fait à l’aide d’un crayon émail, puis 2 ou même jusqu’à 5 cuissons sont nécessaires avant satisfaction… La tête est le support, comme le sont les toiles ou les feuilles de papier. Le visage est méditatif, surface paisible. Alors ce qui se cache dans la profondeur peut remonter, la peau d’émail, lieu d’échange entre l’intérieur et l’extérieur, laisse à la vue ce qui ne peut être dit. Des dessins, des écritures à peine lisibles, des traits… cela s’exprime, cela s’imprime…  L’essentiel est ce que chacun peut ressentir intimement, indépendamment des préjugés qui surgiront malgré nous. Qu’est-ce que cela éveille en nous ? sensations, émotions, attraction, répulsion… Tout cela est  de l’énergie…​

Les séries suivantes gardent le visage méditatif, qui reste pour moi ce mystère qui est caché au le cœur de l’être humain.

Bonne visite…